Golden Eye: faire le grand saut au Pont de l’Artuby

Retour sur expérience : se jeter dans le vide.

Quoi de mieux pour commencer un ‘blog’ que de débuter par une histoire de saut dans l’inconnu ?

On se lève un matin, et on se dit : « et s’il me prenait l’idée de m’élancer à 180 mètres de hauteur, la collision entre mon corps et le sol uniquement évitable par un élastique accroché à mes jambes ? ». La perspective semble excitante, l’éventualité sécurisante de se fracasser le crane contre les jolies pierres du Verdon est une forme d’adrénaline qu’on a envie de tenter, alors on se retrouver un soir à motiver une amie sans peur et sans reproche à sauter avec nous, parce que mourir à deux, c’est mieux.
Et nous voilà, deux semaines plus tard, à prendre des tickets à 130 euros, en se gaussant de l’idée un peu folle parce qu’on ne perçoit pas encore que ça va vraiment arriver.

Avance sur image : ça va arriver, et trois mois plus tard, on se retrouver avec l’envie irrépressible d’appeler sa mère (envie à laquelle on finira par céder) pour lui dire qu’on l’aime et qu’on est désolée. « Maman, je me suis trompée, la témérité c’est pas mon truc, je sens que je vais mourir, je fais une connerie, je suis trop jeune pour y passer, dis-moi de ne pas sauter, je t’aime on a encore tant de chose à partager » (true story).

28500883_10213848300875630_836452760_o.jpg

Aperçu du sol avant le grand saut (photo prise après le saut, pas juste avant de sauter)

Moment dramatique et mélancolique uniquement présent dans votre tête et que votre mère achèvera en une phrase « écoute, ça fait trois ans que tu nous bassines avec ton saut à l’élastique, donc maintenant, fais nous plaisir, tu sautes et tu assumes ». On n’aborde pas assez l’instinct maternel et le côté sécurisant d’une maman toujours là pour vous rassurer.

Bref, le décor est posé, les deux protagonistes sont prêtes, un sourire de circonstance sur le visage. Elles se dressent fière sur le pont, prête à s’élancer dans le vide en quête de nouvelle sensation (description non contractuelle). En pratique, ça se passe comment ?

Le saut à l’élastique en pratique, ça se passe comment?

Le saut à l’élastique en France, c’est une pratique bien encadrée. On peut s’élancer d’un pont, d’un viaduc, d’une falaise, d’une grue ou d’un téléphérique (mais pas de ta maison, c’est pas assez haut, désolée). Le risque zéro n’existe bien entendu pas, mais vous avez plus de chance d’y passer en vous étouffant avec un repas dominical ou en vous faisant renverser par une voiture en sortant de chez vous, qu’à cause de la rupture dudit élastique.

Personnellement, c’était mon deuxième saut à l’élastique. Le premier avait eu lieu deux ans plus tôt, au festival Solidays en tandem, avec l’association « une idée en l’air ». Il s’agissait donc ici du premier vrai saut en solo, seule contre le vide. Pour Fanny, il s’agissait du tout premier (et du tout dernier après retour sur la chose) saut à l’élastique. Sauter à l’élastique toute seule comme une grande, ça faisait un moment que ça me travaillait, et j’avais envie de faire ça correctement. Comme dirait un petit sorcier à la cicatrice éclair, « quitte à être pendu, autant que ça soit pour avoir volé un dragon plutôt qu’un mouton ». Cas pratique : quitte à mourir pour s’être jetée d’un pont, autant le faire d’une hauteur suffisamment raisonnable pour que l’identification des corps soit impossible pour nos familles.

Pont de l’Artuby, Gorges du Verdon et autres beautés de la nature

28459434_10213848350916881_1838837928_n.jpgLe choix s’est donc porté sur le pont de l’Artuby (ci-dessus), ou pont de la Chaulière pour les intimes. Monument de l’histoire française, inauguré en 1940, culminant à 182 mètres de hauteur (wikipédia tend à rappeler que la hauteur réelle avoisine plutôt les 138 mètres). Situé dans le département du Var, à une centaine de kilomètres de Marseille, il traverse les magnifiques gorges du Verdon, paysages à voir une fois dans sa vie pour se rappeler à quel point « on est tout petit face à l’immensité du monde #quoteoftheday». Pour rappel, les gorges du Verdon, c’est ça:

28383251_10213848413318441_138276686_n

ça:

DSC_1000.JPG

Mais aussi ça:

28536865_10213848414158462_419236223_n

La vue avant l’impact est magnifique.

L’association avec laquelle nous avons sauté, c’est lattitude challenge. Des pros en la matière, avec plus de 90000 sauts à leur actif, et aucun accident à déplorer (mes angoisses nocturnes m’ont poussées à vérifier plusieurs fois). Le site promet de réaliser le saut à l’élastique depuis le plus haut pont d’Europe. Les tarifs sont dégressifs suivant les sauts. En ce qui concerne le premier saut, le montant s’élève à 130 euros unitaire, avec à la fin, une jolie petite carte de fidélité et un tee-shirt à imprimé « je peux pas, j’ai saut à l’élastique à 182 mètres de haut », de quoi rendre jaloux (ou faire péter un câble à force de le sortir à la moindre occasion) à tous vos copains.

Voilà pour la partie logistique. Les trois mois qui se sont déroulés entre le moment de la réservation et le grand saut ont été jallonées par plusieurs phases:

  • le visionnage compulsif des vidéos de saut à l’élastique de la France, de l’Europe, de la terre entière, associée à une petite vantardise auprès des copains, façon « ouais tu sais, c’est pas si terrible que ça, tu crains rien du tout gamin »
  • les angoisses nocturnes, le soir, seule à la maison, qui se traduisaient par la lecture frénétique de tous les risques, accidents, morts, mise en garde, danger, warning, ne pas sauter dont regorge l’internet (ne faites pas cette erreur. C’est l’équivalent d’aller checker doctissimo pour un mal de gorge, on ressort TOUJOURS avec un cancer, et dans le cas présent, l’issue du saut sera forcément LA MORT)
  • l’impatience, qui est au final, un peu un condensé des deux phases précédentes
  • l’effroi, où on se demande ce qui a bien pu se passer au moment où a décidé de cliquer sur « valider la commande » (à ce sujet, spoiler alert: le mail de confirmation de la résa fut ma déception. Mon action me semblait si héroïque que je m’attendais à recevoir des félicitations et une petite fanfare à domicile. Sauf que non. C’était juste un mail. Un mail qui disait « votre commande a bien été prise en compte ». Le monde vous ment. Sachez-le) et où j’ai personnellement harcelé mes proches pour qu’ILS me rassurent sur les risques que je prenais (spoiler alert again: ils ne le faisaient pas, au contraire)
  • le déni: dernière phase qui a duré jusqu’au moment du saut, où on rigolait sur ce qui allait se passer comme si ça n’allait jamais arriver. Le déni c’est bien, le déni c’est sain.

Jour J: on va vraiment s’envoyer en l’air?

Il nous est demandé d’arriver pour neuf heures du matin, les participants sautant dans l’ordre d’arrivée. Sur la route qui nous menait au pont, on a soigneusement évité de regarder par la fenêtre, histoire de ne pas voir le vide. La petite blague récurrente qui avait alimentée tout le trajet d’aller, consistant à signaler tous les ponts et la perspective du saut intrinsèque, c’était terminé. On a franchi le pont en voiture pour aller se garer, tout en continuant soigneusement d’éviter de regarder le vide.

On pensait en avoir pour la matinée et disposer ainsi d’un temps légitime pour se préparer mentalement au saut en lui-même. La vérité ? Trente minutes à peine après notre arrivée sur le pont, nous étions déjà harnachées et prêtes à nous élancer dans le vide.

On en était à l’étape 5 de toutes les phases pré-saut par lesquelles nous sommes passées. 20 minutes avant le grand moment, on oscillait entre l’excitation extrême façon « ça va être génial, de toute façon on va sauter faut pas réfléchir, c’est juste un petit saut à quoi? 180 mètres de haut, pop pop tous les matins au ptit dej ça se fait » et « JE NE PEUX PAS SAUTER. TU M’ENTENDS? NE ME LAISSE PAS FAIRE CA ». Tout en mesure et en réactions raisonnées.

Vient le moment de l’enregistrement, où on doit passer sur la balance (et j’ai pu constater que les kilos en plus n’étaient pas juste dans ma tête), de manière à ajuster l’élastique et les attaches en fonction du poids. Une fois enregistrées auprès des membres du staff, on obtient un numéro de passage. L’équipe, très sympa, essaie de détendre l’atmosphère. Je leur demande innocemment s’ils ont déjà sauté à l’élastique « hein? Non on n’est pas dingue nous, on n’a pas envie de mourir », avant de préciser qu’il s’agissait d’humour à la vue de mon teint livide (incroyable comme la réceptivité à l’humour est inexistante en période de stress #teampremierdegre). Il y a une petite musique en fond, ambiance bon enfant, the offspring est là pour rythmer les sauts dans le vide.

 

THE BUNGEE JUMPING (ou saut à l’élastique pour les intimes)

20507541_1648727868531823_2217442671783499190_o.jpg

photo prise sur la page facebook de lattitude challenge

J’ai demandé à Fanny de sauter en premier. C’était ma petite sécurité personnelle. Si l’élastique venait à se casser, elle mourrait en premier (je suis une amie fantastique), et si tout se passait bien, je n’aurais pas d’autre choix que de sauter aussi afin de maintenir mon honneur sain et sauf. Après une petite hésitation teintée de résignation, elle a sauté. Cri pendant le saut, mais pas de bruit sourd: le champ était libre. Conclusion: je n’avais plus le choix. Plus d’excuses. Plus de fuite possible, puisque j’étais déjà attachée. On y était. Le fameux instant. Le moment fatidique. La vie qui défile, moi au bord des larmes de la trouille, ce genre de connerie. Je monte sur le petit escabeau, je me répète « ne regarde pas dans le vide » en boucle, avant de regarder dans le vide (le cerveau, ce fourbe). Soulèvement de coeur, c’est foutrement haut quand même. Grande inspiration, j’ai peur, et par peur, j’entends panique. Je respire un grand coup, le décompte se fait « trois, deux, un » et… Le saut.

Pas d’hésitation, pas de réflexion sinon je savais que ça serait foutu. La sensation est indescriptible. Fini la peur du vide, bonjour la sensation de puissance. J’ai sauté. Je me suis sentie tombée sans avoir l’impression d’être retenue. On voit le sol se rapprocher de plus en plus, et pour autant, la peur n’est plus là. Je n’entends plus la musique, plus le bruit des conservations. Il ne reste que le bruit du vent, et celui de ma respiration. Tout est calme, et ce qui dure deux minutes semble en durer 20. Tout est ralenti, même mon souffle est plus lent. J’ai eu une véritable impression de plénitude et de douceur, paradoxalement aux rebonds de l’élastique. Entre la descente et la remontée de l’élastique, il y a ce moment où j’ai eu l’impression de flotter dans l’air, pas vraiment retenue par l’élastique. J’ai vraiment eu l’impression d’être coupée du monde, sans pouvoir dire ça avait duré dix secondes ou dix minutes. On essaie pas de lutter contre l’élastique, on se laisse complètement aller, et petit à petit, au fur et à mesure des rebonds, on prend conscience qu’on l’a fait. On a sauté. On est dans le vide. Tous ces mois d’attente condensés en ces trois minutes de saut.

Je trouve que c’est vraiment ce fait qui a fait toute la différence du saut à l’élastique. On sait qu’on ne risque rien, mais on a peur malgré tout -du vide, des risques, de l’inconnu-. Et on prend la décision de sauter. On choisit de s’élancer, de donner l’impulsion qui fera le saut. On décide de sa chute, et on apprend à apprécier ces sensations qu’on redoute -la peur, le vide, le risque-. On ressent la plénitude de l’avoir fait, la fierté d’avoir pu dépasser sa peur. J’ai trouvé que c’était une belle allégorie de la vie . Une allégorie à 130 balles certes, mais qui en vaut la peine.

En toute honnêteté, le moment où j’ai le plus eu peur était celui où j’étais suspendue au dessus du vide, une fois que l’élastique était stabilisé, dans l’attente d’être redescendue sur la bâche bleue que l’on parvient à apercevoir sur la toute première photo. Parce qu’à ce moment, plus de vide, plus de rebond, plus de sentiment de plénitude, juste soi, à 150 mètres de haut, accrochée à un fil. Mais ça reste personnel. Le monsieur qui nous récupère en bas, une fois à portée d’oreille, indique qu’il faut attraper l’élastique puis pose des questions afin de vérifier que l’on ne s’est pas évanoui pendant le saut. Personnellement, il m’a demandé de lui expliquer ce que c’était qu’une trépanation, et la question m’a semblée tellement incongrue juste après avoir sauté que j’ai arrêté de réfléchir au vide et à ma descente après ça. Mischief achieved.

DSC_0968

Le petit point rouge qu’on voit de très très loin, c’est un bonhomme qui saute à l’élastique direct live #BFMTV

Une fois au sol (hallejuah), un membre du staff nous propose de nous allonger sur la bâche en bleu, pour reprendre nos esprits dans un premier temps, puis pour regarder les autres sauter. Franchement, juste après avoir sauté, c’est vraiment agréable. On entend le décompte depuis le sol, et puis on sent l’hésitation, et le cri qui accompagne le saut. Le petit humain accroché à l’élastique semble minuscule, et on a l’impression que l’élastique s’étend au maximum sur un dizaine de mètres. Une fois le spectacle terminé, on est invitées à remonter à pied sur le pont.

C’est vraiment le petit plus de ce saut, la partie randonnée. On ne se contente pas de venir, de sauter, de reprendre une voiture qui nous ramène au pont et de rentrer à la maison (temps de divertissement sur ta journée du dimanche: 30 minutes à tout casser). On a peur, on saute, et on enchaîne par une remontée sportive d’un dénivelé, eh bien de 182 mètres, dans les falaises du Verdon. Et la marche en vaut la peine. On arrive suant, haletant, mais avec plein d’autres photos des falaises. De la roche PARTOUT.

DSC_0980.JPG

Le magnifique, vue artistique post souffrance de marche

Une fois en haut, on a une petite carte de fidelité qui indique:

  • qu’on a sauté déjà, c’est pas mal, et ça fait une jolie déco dans le salon
  • que le prochain saut est à moitié prix, si jamais l’expérience venait à être réitérée

Une fois la petite carte en main, on remonte en voiture et on finit par réaliser que ça y est, tous ces mois d’attente, tout ce trajet en voiture, cette nuit précédant le saut sans dormir, et on a sauté. Je crois que ça a été notre refrain du trajet de retour. Tout nous semblait possible, puisqu’on avait sauté, puisqu’on avait décidé de sauter, et qui plus est, du plus haut pont d’Europe. Ça semble un peu irréel, on a pas vraiment l’impression que c’est nous qui venons de le faire (on se croirait presque dans le générique de fin d’un film français. Où sont les violons?).

On a fini par manger le repas des braves, des pâtes chinoises dans des gobelets en plastique au bord du Lac Sainte Croix, repas pour lequel j’avais déjà revêtu LE tee shirt, prête à signer des autographes et à entamer un discours pour remercier ma mère et mes amis. MOVE ON, BITCHES!

DSC_1004.JPG

J’avais même commencé à user du discours de ceux qui se mentent à eux-mêmes « non mais tu sais, en vrai, j’avais pas si peur que ça, légèrement, à peine, une pacotille ». Sauf que non. Alors petits florilèges des questions que l’on se pose quand on s’apprête à sauter à l’élastique et qui vont venir nous empêcher de dormir la nuit un sacrée paquet de temps.

Questions/réponses

Est-ce que l’élastique peut lâcher?

Tous les sauts à l’élastique s’effectuent conformément à la règlementation en vigueur française. Concrètement, les élastiques sont détruit tous les 150 sauts, bien qu’ils puissent résister à plus de 1500 sauts, ou tous les six mois le cas échéant. Ils sont conservés à l’abri de la lumière et de l’humidité. Pour le côté technique, l’élastique est 100% en latex naturel et est composé de 1000 fils. Chaque fil supporte une masse de 2,4kg, ce qui confère une résistance de 2,4 tonnes. Le domaine d’utilisation est de 50 kg à 90kg, au-delà et jusqu’à 130kg, une annexe de 400 fils est rajoutée.

Concernant le saut en lui-même, l’élastique mesure 30 mètres et peut s’étendre jusqu’à cinq fois sa longueur suivant le poids de la personne. La marge de sécurité du saut par rapport au sol est de 20 mètres.

Tous les autres éléments (baudriers, mousquetons, corde) sont aux normes UIAA (union international des associations d’alpinistes) ou industrie c’est à dire qu’ils supportent plusieurs tonnes de traction et sont conçus chez les plus grands fabricants ou distributeurs (Petzl, Traction Levage…)

Y a t’il des contre-indications au saut à l’élastique?

Comme pour toute pratique sportive, il y a effectivement quelques contre-indications, relevant majoritairement des problèmes cardiaques et musculaires, de part les à-coups des rebonds et du stress engendré par la peur du saut. L’ensemble des contre-indications est listé ici:

  • Problèmes cardiovasculaires: trouble coronaire ou cardiaque, antécédent d’intervention cardiaque
  • Problèmes osteoarticulaires et musculaires: intervention du rachis, hernis discale, névralgie cervicobrachiale, déminéralisation osseuse, hyperlaxité, luxation de hanche, pathologie méniscale, prothèse de hanche/genou/jambe, rupture ou opération d’un ligament croisé du genou < à 9 mois ou avec séquelles, fracture clavicule, hanche, côte ou membres inférieur ou supérieurs < à 9 mois ou < à 12 mois si opérée ou avec séquelles, rupture ou lésion du tendon d’Achille < à 12 mois ou avec séquelles, déchirement ou claquage musculaire < à 3 mois ou séquelles, antécédent de fracture du crâne ou des vertèbres, entorse cervicale < à 4 mois ou avec séquelles
  • Problèmes neurologiques: épilepsie, ATDC d’intervention cérébrale, alcoolisme, prise de toxiques/drogues/psychotropes avant le saut
  • Problèmes ORL/ophtalmo: troubles de l’équilibre centraux, troubles de l’équilibre périphériques (vertiges de Menière (déformation de l’oreille interne)), ATDC de décollement de rétine, myopie de plus de 5 dioptries
  • ATDC de pneumothorax
  • Hernies abdominales
  • Grossesse et post partum < 9 mois

Est-ce que ça fait mal?

Peur oui, avant de sauter, mais mal, non. Il y a forcément une sensation de soulèvement du coeur au moment des rebonds, et on est maintenus par l’élastique donc ça serre un peu, mais ce n’est pas douloureux.

 

Voilà, si toi aussi ça t’a donné des envies de suicide contrôlé, de frissons du dimanche et d’anecdotes à placer pour pécho en soirée, fais en part dans les commentaires. Et si vous l’avez déjà fait et que vous souhaitez compléter ce ‘témoignage’ par d’autres informations, mêmes conseils: les commentaires sont vos amis.
Et puis si vous avez des questions à ce sujet, n’hésitez pas.

Je mets en lien le site de lattitude challenge, l’équipe avec laquelle nous avons sauté, et leur page FB si vous voulez aller faire un tour. Il y a aussi de chouettes vidéos des sauts (on n’a pas pris cette option qui impliquait des frais supplémentaires) sur youtube en tapant ‘saut à l’élastique pont de l’artuby‘ et ça permet de se donner un aperçu du saut.

 

Liens

Certaines des photos de cet article ont été faites par une amie de talent, qui fait des photos magnifiques, s’il vous prend l’idée d’y jeter un coup d’oeil: son instagram

Lattitude challenge site: ici

Lattitude challenge page FB: ici

 

 

 

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s